• Vatican

Les expos à ne pas louper en ce début d’année 2017 à Rome

Les expos à ne pas louper en ce début d’année 2017 à Rome

La capitale italienne est bien connue pour son riche patrimoine, mais elle est loin de s’endormir sur ses vieilles pierres, et offre à ses visiteurs au contraire une programmation culturelle assez exceptionnelle.

Les amateurs d’arts trouveront ainsi largement de quoi voir dans le riche programme d’expositions de la ville éternelle.

Artemisia Gentileschi, une des premières femmes peintres

Artemisia Gentileschi

L’événement culturel de ce début d’année à Rome, c’est incontestablement Artemisia Gentileschi e il suo tempo (Artemisia Gentileschi et son époque) au Palais Braschi, la première exposition monographique d’ampleur sur cette artiste longtemps injustement négligée : cette femme qui apprit son métier de peintre dans l’atelier de son père Orazio Gentileschi, bon faiseur sinon grand peintre, se révéla avec des toiles flamboyantes.

Longtemps oubliée des histoires de l’art, elle fut redécouverte à l’occasion du biopic que lui consacra Agnès Merlet en 1997, et a enfin droit à une exposition de cent œuvres, à la hauteur de son talent !

Les valeurs sûres : la route de la soie, Léonard de Vinci et Edward Hopper

Les institutions culturelles romaines proposent une série d’expositions sur des sujets désormais classiques, mais dont l’on ne se lasse jamais.

Les relations millénaires entre Chine et Europe sont ainsi évoquées dans l’exposition Dall’antica alla nuova Via della Seta (De l’antique à la nouvelle Route de la Soie) au Palais du Quirinal (gratuite, mais avec réservation obligatoire), appuyée par des prêts exceptionnels de musées européens et italiens.

Les musées du Capitole présenteront pour la première fois à Rome un codex exceptionnel de Léonard de Vinci lors de l’exposition Leonardo e il volo: il Codice sul volo degli uccelli (Léonard de Vinci et le vol, le codex sur le vol des oiseaux).

Enfin l’incontournable peintre américain Edward Hopper, que l’on ne présente plus, est le sujet d’une exposition monographique au sein de l’impressionnant Complexe du Vittoriano, habitué des expositions de prestige.

Les surprises : l’amour et la nature morte

Le cloître du Bramante propose un regard original avec l’exposition LOVE. L’arte contemporanea incontra l’amore (Love, l’art contemporain rencontre l’amour), avec au générique de grands noms de l’art moderne et contemporain (Yayoi Kusama, Andy Warhol, etc.) pour un regard décalé sur l’art du XXème, voire du XXIème siècle.

La villa Borghèse explore quant à elle L’origine della natura morta in Italia. Caravaggio e il Maestro di Hartford (L’origine de la nature morte en Italie, Caravage et le Maître de Hartford) – attention cependant, ce musée n’est accessible qu’en achetant à l’avance son billet, en raison d’une capacité d’accueil limitée.

Et pour se détendre, les Lego

Le Parc de la Musique accueille quant à lui une exposition d’un tout autre genre, The Art of the Brick, compilation des œuvres réalisées en Lego par l’ américain Nathan Sawaya.

L’exposition est nettement plus ludique, mais fort spectaculaire, et cette exposition itinérante, qui s’arrête cet hiver à Rome, est l’occasion de découvrit les résultats bluffants que l’artiste a pu obtenir avec ce matériau insolite !

Un commentaire ?